En Quête de la Vérité
Pascal Denault
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Dieu parle à son peuple assemblé : Adorer Dieu en écoutant la prédication de sa Parole – 2 Tm 3.16-4.5
Pasteur Pascal Denault -22 Mars, 2015
La folie et l’offense de l’Évangile – offenser respectueusement les non-croyants
Pasteur Pascal Denault -25 Janvier, 2015
Collaboration avec Micaël A.Beaulieu - L'écolo-fanatisme et le croyant
Micaêl A.Beaulieu -8 Février, 2016
Vers la fin de l’année 2015, l’attention médiatique générée par l’accord de Paris a mis en lumière l’un des sujets les plus populaires de l’heure. Sans équivoque, l’intérêt suscité par l’écologie et le bien-être de notre planète a grandi en importance depuis les dernières décennies. Des inquiétudes de ce monde en matière de recyclage, passant par le fanatisme du contrôle de population, les pays de l’occident se montrent de plus en plus contrôlant en matière de protection de l’environnement.
Pourquoi est-ce que les croyants devraient s’intéresser à ce type de discussion et pourquoi devrions-nous y réfléchir ? Premièrement, parce que l’écologie est devenue une vision du monde prédominante qui est enseignée et qui propage ses valeurs morales à une vitesse fulgurante. Parce que je crois aussi que plusieurs de ces valeurs promulguées sont à l’encontre de la vision du monde biblique du chrétien. Finalement, parce qu’il nous importe d’être prudents si nous adoptons ces positions populaires en tant que chrétiens.
Nous reconnaissons, dans le fondement de ces deux visions du monde, une divergence flagrante de la pensée. La vision du monde biblique, décrite par la création divine, nous démontre que l’homme est l’ultime chef-d’œuvre de sa création et qu’il a le privilège de dominer sur la terre.
28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.29 Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
À l’opposé, la vision du monde, que j’appelle « l’écolo-fanatisme », estime que l’homme est une nuisance pour la planète. Elle affirme que le bien-être de l’écologie et ses systèmes doivent primer en importance sur l’homme ou au minimum y être égaux. Ces deux visions divergentes expliquent le gouffre radical qui sépare souvent les deux camps.
Plus important encore, un groupe reconnaît la primauté et l’autorité des Écritures bibliques comme source de vérité absolue tandis que l’autre définit sa propre vérité relative basée sur la pensée humaniste que chaque personne définit différemment. Si vous creusez légèrement sous les catacombes de l’idéologie écologiste, vous y trouverez des personnages tels que Peter A. Victor, un économiste canadien, professeur à l’université de York, qui prône un système de dégression économique pour sauver l’environnement. Sarah Conly, pour sa part, a publié une étude par Oxford Press sur les dangers d’avoir plusieurs enfants et la surpopulation planétaire.
Ces gens font partie d’un groupe influent de personnes éduquées qui prône toutes sortes d’idéologies contraires à la Bible. Le contrôle de population, c’est-à-dire, le contrôle gouvernemental des naissances par des moyens, disons-le, qui sont souvent douteux ! L’avortement devient une solution, l’euthanasie de nos ainés devient justifiée et souhaitable, le concept du « plus grand bien » (greater good) émerge. Le contrôle de la population devient de plus en plus une nécessité pour « survivre »…
Cette vision du monde change radicalement les priorités issues de la création et les retourne contre l’homme. Elle cherche à redéfinir ce qu’est l’homme afin de le rendre soumis à son environnement. Bref, « l’écolo-fanatisme » dit que Dieu a tort et que l’homme n’est pas maître de son environnement.
Poussés à son développement rationnel, les implications, les dangers pratiques et réels d’une telle pensée devraient pousser les chrétiens à rejeter ces principes. Pourtant, plusieurs personnes influentes dans le milieu chrétien au sens large adoptent cette vision du monde populaire. Ce faisant, ils abandonnent, non seulement leur cohérence de pensées sur la foi chrétienne, mais aussi leur croyance en la Bible comme ayant autorité en matière de création et d’ordre créationnel.
Il ne s’agit pas ici simplement d’être contre le souci de notre environnement. Bien sûr, comme administrateurs de ce monde, nous devons prendre soin de la création de Dieu et utiliser intelligemment ses ressources et de manière responsable. Ceci étant dit, la pensée « écolo-fanatique » va beaucoup plus loin que le simple appel au recyclage et à la préservation de l’environnement. Elle réclame la place de l’homme comme centre de la création. Elle centre l’importance sur les œuvres secondaires de la création, tout en évacuant du processus le Créateur. Dieu est remplacé par le hasard et les millions d’années, tandis que l’importance de l’homme est inversée par celle de la création autour de lui.
S’identifier à ce mouvement « écolo-fanatique », n’est rien de moins que de s’identifier au concept prôné par cette vision idolâtre du monde. Ce qui, pour moi, reste le plus troublant, c’est la dévalorisation humaine que cette pensée véhicule au travers de ces théories. Alors que la Bible nous dit que l’homme est précieux aux yeux de Dieu, « l’écolo-fanatisme » dit que l’homme est la plaie de ce monde.
Il nous importe alors de bien réfléchir avant d’adopter cette vision du monde en tant que chrétien. Il ne s’agit pas simplement de vouloir un monde moins pollué. Nous pouvons prôner une attitude écologiquement responsable sans pour autant renverser l’ordre créationnel en voyant l’homme comme une plaie. Il faut surtout être cohérent avec notre source d’autorité, la Bible. Elle nous dit que l’homme est effectivement ce qui a le plus de valeur en ce bas monde et que notre espoir doit être en Jésus Christ et non pas dans le sauvetage de cette planète.
Micaël A.Beaulieu
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